Dans la nuit du 6 juillet, l'armée russe a lancé une attaque de missiles sur Lviv, la plus grande ville de l'ouest de l'Ukraine. Le maire de la ville, Andriy Sadovyi, a déclaré qu'il s'agissait de "l'une des plus grandes attaques contre l'infrastructure civile de Lviv" depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine.

La ville a été frappée par des missiles Kalibr vers 1 heure du matin, 10 missiles au total ayant été tirés depuis la mer Noire. Au cours de leur vol, les missiles ont modifié leur trajectoire pour échapper aux défenses aériennes ukrainiennes, se dirigeant d'abord vers le nord le long du lit de la rivière Dnipro, puis virant brusquement vers l'ouest. Cependant, 7 des 10 missiles ont été abattus. Trois missiles ont explosé à Lviv.

Cinq personnes sont mortes et 36 ont été blessées. Les infrastructures de la ville ont été gravement endommagées : 35 bâtiments ont été endommagés et un a été complètement détruit. Selon le chef de l'administration militaire de Lviv, Maksym Kozytskyi, plus de 600 personnes et 140 équipements participent aux opérations de sauvetage. Un certain nombre de bâtiments ont été privés d'électricité et d'eau.

Un deuil de deux jours a été décrété à Lviv. Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelenskyy, a déclaré que "l'ennemi recevra une réponse tangible".

Le ministère russe de la défense a déclaré que la frappe avec des "armes de haute précision" avait été menée sur "des points de déploiement temporaire des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers, ainsi que sur des sites de stockage de véhicules blindés fabriqués à l'étranger". Le porte-parole du ministère russe de la défense, Igor Konachenkov, a déclaré que la frappe avait atteint son objectif.