Après le 24 février, Oleksandr "Teren" Budko a rejoint les forces armées ukrainiennes sans aucune expérience du combat et s'est battu près d'Izium. Lors de la libération de la région de Kharkiv, il a perdu ses deux jambes. Aujourd'hui, il continue de s'adapter à la marche avec des prothèses et suit une rééducation aux États-Unis. C'est l'histoire d'un défenseur indomptable de l'Ukraine.

L'unité d'Oleksandr tenait la ligne de défense dans le village de Vernopillia, dans la région de Kharkiv. Il était le commandant d'une équipe de mortiers. Au cours de son service, son unité a réussi à repousser sept attaques ennemies. Peu à peu, l'armée ukrainienne a lancé une contre-offensive de grande envergure. C'était le jour de l'indépendance. Teren et ses camarades déplacent leur position dans un village voisin, en direction d'Izium.

Oleksandr se repose dans une tranchée. Le soleil lui brûle le visage et il décide de se tourner de l'autre côté, où il y a plus d'ombre. Quelques instants plus tard, un obus russe s'abat sur la tranchée.

Teren se souvient qu'il n'y a pas eu de raids aériens dans son village ce jour-là. Et que tous ses camarades, heureusement, sont restés indemnes. L'obus est tombé exactement à l'endroit où il se trouvait. "Il était peu probable qu'il s'agisse d'une attaque de drone, car une trop grande partie du sol a été retournée après l'explosion. Nous n'avons pas entendu de bruit. Une seconde, puis l'explosion.

L'homme a été évacué vers la zone de première ligne, au service de chirurgie d'urgence. Il se trouvait à 15 kilomètres du village où se trouvait Oleksandr. Il a ensuite été transféré à Kharkiv, où il est resté plusieurs jours. Là, on ne lui a fait que des pansements, sans intervention chirurgicale. Après Kharkiv, Teren a été emmené à l'hôpital de Poltava.