27 morts et 26 blessés, telles sont les conséquences du bombardement du marché du microdistrict de Tekstilshchik dans le district Kirovsky de Donetsk énoncées par l'administration d'occupation russe et, comme aucun observateur international ne travaille dans la ville, les médias sont obligés de citer ce chiffre. Les images des chaînes russes montrent en effet de nombreux cadavres. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir bombardé des civils ; l'armée ukrainienne a déclaré qu'elle n'était pas impliquée dans la frappe.

Certains habitants de la ville occupée, y compris sur les réseaux sociaux, suggèrent que le bombardement est la réponse des occupants aux nombreuses plaintes des habitants de ce quartier concernant le manque d'eau (ils ont organisé tout un flash mob sur les réseaux sociaux) ou la préparation de la Russie à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, à laquelle le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, vient de se rendre. La tragédie s'est produite exactement le jour de l'anniversaire du bombardement du quartier de Bosse : en 2015, un groupe contrôlé par la Russie avait tiré sur un autre groupe, mais avait touché un trolleybus rempli de personnes.

Le ministère russe des affaires étrangères a accusé l'Ukraine et les pays occidentaux d'avoir bombardé le marché. Il affirme que l'attaque a été menée par des armes occidentales depuis Avdeevka, mais n'a fourni aucune preuve.